Subventions de la Maison de la Culture d’Amiens : Brigitte Fouré dénonce une politique régionale à la petite semaine
« Vous êtes plus nombreux comme abonnés de cette Maison qu’il n’y a d’abonnés à la Comédie-Française. (…) Les Maisons de la Culture sont là pour tout le monde. »
En s’exprimant ainsi, le 19 mars 1966, lors de l’inauguration de la Maison de la Culture d’Amiens, André Malraux, Ministre des Affaires culturelles, donnait le point de départ d’un renouveau des arts et spectacles en France, source de dynamisation pour l’ensemble du territoire.
Brigitte Fouré, conseillère municipale d’opposition et ancien Maire d’Amiens, s’étonne donc de la baisse de la subvention accordée par le Conseil régional de Picardie à la Maison de la Culture d’Amiens.
Pour Brigitte Fouré : « Annoncée en cours de saison, cette politique d’intimidation envers son directeur, Gilbert Fillinger, n’a pour but que d’affaiblir le rayonnement et le prestige de la capitale picarde, dont la desserte ferroviaire est déjà malmenée par Claude Gewerc et ses amis. » Et d’ajouter : « avec ce conseil régional, notre ville sera bientôt aussi attractive qu’une sous-préfecture ! Il s’agit d’une politique régionale à la petite semaine...»
Chantres des premières lois de décentralisation en 1982, Brigitte Fouré s’étonne « de voir une majorité de gauche réduire ses subventions à un établissement culturel devenu une institution incontournable en Picardie. Le Président Gewerc est en train de réinstaurer le clivage qui existait entre Paris et ce que l’on appelait avec mépris « la Province ». Pour lui, la culture, c’est Paris et le désert picard ! »
La conseillère municipale d’Amiens demande ainsi au Président du Conseil régional de Picardie de revoir sa décision au plus vite.
CONTACT PRESSE
06 47 54 95 47